Loin de la ville, facile d'accès en étant au plus proche des champs et de la nature, c'est avec joie et passion que Morgane Mookii Fishing et Néofish07 ont été accueillis gratuitement dans la cadre d'une session de pêche à la carpe 72h sur l'étang Fernand, en Isère (38). Pour Passion Carpe, ils vous font un résumé de leur session de pêche.
1 - Arrivée sur l'étang Fernand
Notre séjour commence par un accueil d'une proximité rare et très agréable avec Yannick, gérant de l’étang Fernand, passionné et humain avant tout. Une grande qualité qui a permis d'établir aussitôt une confiance et de créer une harmonie au bord de l’eau. L’étang dispose de 4 postes, un poste « cabane » et 3 autres postes larges, spacieux, accessibles et surtout bien individualisés : retrouvez la page de l'étang Fernand ici sur Passion Carpe.
Yannick nous place sur le poste 1. Première analyse, une belle bordure face à nous. Nous sommes sous un chêne, un bouleau sur notre berge surplombant l’étang de quelques mètres... Un lieu idéal pour une dépose ! Suite de l’observation, nous remarquons les longs mètres de bordures face à nous, suffisamment larges pour déposer chacun une canne sans risquer de se gêner. Côté droit, un retour très intéressant avec la présence de quelques nénuphars, endroit propice à l’alimentation des poissons.
Yannick nous présente ce spot spacieux et plat plus en détails, quelques anecdotes s’échangent déjà, nous sommes ravis ! Il nous dirige ensuite vers les sanitaires, dans un lieu aménagé en bois avec un lavabo, un miroir, et deux toilettes séparés, hommes et femmes. Toilettes munies de papier toilette et d’une véritable chasse d’eau, rare donc à signaler ! Un confort minimum mais au combien appréciable, placé entre les arbres d’une petite forêt autour de l’étang.
2 - L'installation
S’en suit l’installation du biwy, le gonflage du zodiaque grâcieusement prêté par Nathan, un ami de Yannick. Premier tour de répérage à l’aide du Deeper Pro+ et nous observons plusieurs plateaux en pleine eau et des cassures proches des bordures. Une profondeur moyenne de 2.2m et quelques trous allant jusqu’à 2.8m.
Sondage fini ! Début des hostilités avec deux cannes chacun, une canne placée sur notre bordure sous le bouleau, deux déposées à moins d'1m de la bordure d’en face, et une canne en pleine eau … Aucune information préalable donc tout est possible, le retour avec les nénuphars n’étant pas propice au passage des poissons, nous décidons de ne pas en tenir compte pour commencer.
3 - La première touche !
De nombreuses heures de patience, d’attente, de rigolades. Yannick pêche sur le poste 3 au fond de l’étang en compagnie d’un ami à lui. Les températures ayant chuté, un étang calme, quelques sauts à la tombée de la nuit, l’espoir est là…
Il faudra attendre 3h du matin pour déclencher enfin la première touche, berge d’en face, en bordure. Un combat très nerveux, un poisson bien décidé à ne pas se laisser faire ! Le combat tient toutes ses promesses, un réveil sur les chapeaux de roues ! Frontale vissée sur le crâne, pieds glissés dans les "Crocs", le plaisir est là. Dans les choses simples. Le combat dure plusieurs minutes, l’épuisette est prête à recevoir le mucus sur ses mailles. Mais ce poisson est coriace et ne se laisse pas apprivoiser facilement...
Difficile à monter en surface, une arrivée à proximité du triangle et là, le dernier rush. Une dernière tentative de se défaire pour ce poisson dont nous ne savons rien encore... et dont nous ne saurons finalement rien de plus! Ce dernier rush entraine sa délivrance et c’est le regard vide que nous nous regardons en constatant la vérité, la décroche est arrivée, le poisson a gagné ce combat. Ni une ni deux, on se remotive (c'est ça la pêche à la carpe !) on relance proprement la canne, on discute quelques minutes de cette déception et Morphée nous rappelle pour une nuit qui sera calme.
4 - Jour 2
Petit matin, jour 2. Nous changeons de stratégie de pêche, et décidons d’essayer avec des appâts plus petits, plus accessibles aux poissons, et surtout décollés. Le fish raté à été attiré par une pop-up décollée de 15cm. Les sauts de la nuit. Tout nous pousse à croire que la carpe est opportuniste et qu’elle ne cherche pas l’alimentation au fond en cette période. Période difficile, conditions atmosphériques, baisse des températures. Pas de quoi favoriser une pêche productive.
Journée calme, rien à signaler. On se creuse la tête, on garde confiance et l’envie de sortir le premier fish dans cet étang dont la difficulté annoncée difficile en cette saison est belle et bien réelle. Replacement des cannes en fin de journée, juste après le repas, des discutions, des analyses et constatations suite à ces premières 36h conclues par un seul départ. Les pop-corn réchauffent les esprits dans le biwy, la deuxième soirée est moins froide que la première, l’espoir n’est pas perdu et les sourires restent présents. C’est le plus important !
Soirée calme. Entre les brâmes des cerfs à proximité de l’étang Fernand, notre bed nous appelle et nos yeux se ferment dans l’espoir d’une sonorité aigüe cassant notre sommeil. Et c’est à demi-mot que ce bip intervient, ce bip (un seul) brisant le silence de la nuit. On ouvre les yeux, on se regarde… on attend quelques minutes. Rien de plus, fausse alerte. Nous nous rendormons pour finir cette nuit qui restera stérile. Au petit matin, la fraîcheur et les oiseaux nous rappellent à quel point la nature est belle... Vérification des cannes, et le bip entendu était très certainement un poisson, fil détendu, moulinet en salade… incompréhensible ! On aurait du sortir du biwy et contrôler la provenance de ce bip, erreur !
5 - Jour 3
Journée 3, écourtée à l’annonce des mesures Covid-19. Nous replaçons nos cannes dans un infime espoir, qui restera espoir. Nous rencontrons Cédric, un des gardes du site, en compagnie de Rémy un ami à lui. Echanges et discutions autour de notre passion, nos vécus, anecdotes, rencontre très agréable.
Il est midi, aucun poisson, et une fin de session suite aux annonces gouvernementales. Nous replions le matériel, ramassons nos divers déchets et c’est avec le sourire que nous remercions Yannick pour son accueil. Avec la promesse de revenir dans quelques mois afin de rattraper cette session sur l’étang Fernand ! Il nous montre les deux poissons qu’il a réussi à mettre dans l’épuisette durant ces 3 jours, et nous confirme que les conditions actuelles étaient difficiles, que le poisson ne se laisse pas tenté comme les mois précedents…
6 - Un grand merci !
Pour conclure, l’étang Fernand est un très bon souvenir, un étang changeant selon les saisons, une difficultée moyenne avec des pics d’activités et des périodes plus difficiles, c’est le jeu ! Nous finissons tout de même avec le sourire, heureux d'avoir été accueillis dans ce lieu calme, appaisant, rassurant ou chacun peu apprécié la nature et venir partager une session entre amis ou en famille !
Merci à Yannick, gérant de l’étang Fernand, et aux autres personnes présentes, pour leur accueil, leur sympathie. Sans aucun doute que nous reviendrons dans les mois à venir, pour prendre notre revanche !